28 nov. 2007

Bipolaire

YAYA BOUM BOUM
TCHICA ZOUM RHÎ
LATAMAN TA LAMANTA
ZORK ZIRK POUF


Ralentis ton désir — et ton verbe de roche. J’ai perdu le poisson d’argile. Ha ha ha… Petit tremblement, tu me trahis — cerclé et téméraire, devant le carrelage mural. Le temple est ouvert — mangeons, bougeons. L’empreinte du bonheur enfin sur nos visages, le sol qui défile en une averse éternelle : névrose de conversion. Le thorax vibre malgré la poitrine flasque. Je suis la Miss Groin. « Hé ! La Merteuil ! Tu utilises des toys ou seulement tes doigts ? » Regarde pauvre conne le triomphe des clowns aux fielleux petits culs. Tu ris si fort, comme un preux chevalier — limaces sur ta face ; mastique-les — tandis que dix pavloviens gardent l’Esprit tranquille. Ta clef raclée sur la bagnole, Nietzsche à la niche ; le gros jambon sur son trampoline qui se casse la gueule : ouille, aïe, ouille ! Hahahaha ! Risible et maculé…

Fuck your funambule’s style ! Vendredi ou la vie marchande, oui ! Des films de Kung Fu aussi — masculinité sans poil, bimbo tartempion — Mais pourquoi Christophe Dechavanne ? — rictus amers, ceux-ci. Le miel sous nos pas douloureux, nos anthrax et relaxes — histoires en poste restante — et le fessier de fer sur les genoux — bobos ! Quelques Russes aux abois dans ton fion de nacre rose. Pour deux trois matadors : autant de bonobos. Sans étoile et sans leurre — bien rare, la pudeur… et le Boot Device Menu… Cause donc, mais cause donc… Vlan ! la filature, le panthéon et le furoncle : le vulgaire dans l’harmonie, l’harmonie dans le vulgaire. — Mais putain ta gueule ! Ô Louve du précipice ! J’ai des gants de cuir et des favoris frisés ; d’aventure tu t’égares : l’action, l’Autriche, l’assaut. Et ton Christ, sa chevelure ; et ton Christ, hé Petite ! — Appelle-le !

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