7 sept. 2008

Poisson

— C’est ici qu’on m’a dit : vive le hikikomori.

Sans mot dire, sans miracle, je plongerai le poing. Des pangas remueront jusqu’au fond du bassin — une femme enceinte pissera.

Poisseux branchages — nos doigts malades. Il y a ceux que l’on mange et ceux que l’on nourrit. Ô CHRIST ! Tu sens d’ici, l’origine courbée — Ève ! ou Avril Lavigne, nanifiée.

Adieu Neptune, le secours d’un filet. Que deviennent tes grands airs de capitulation ?

[Si j’étais Président — ça n’arrivera sans doute pas —, je rebaptiserais les Champs Elysée : Avenue Robespierre.]

Point.

Ci-gît la violence, ci-gît l’aigle bleu. Et la farce tragique où l’on glisse et se plisse. Ne dis pas de me taire, ne dis pas de parler ! Dis-moi juste le geste et l’esquive prochaine. Oui, quels mutuelles, assurances, Cac 40 ? Quels foutages, quels ombrages, quels silences ?

Ne me donne qu’une envie, comme révolte de fièvre : coller mon membre à ton cul et ma bouche à ta nuque.

Ô Sirène….